Le quartier des Cévennes à Montpellier a été le théâtre d'odieuses violences policières vendredi 27 février. Les communistes dénoncent cette politique de répression où l'État ne fait que jeter de l'huile sur le feu, dont il est lui-même l'incendiaire.
Ce vendredi à la tombée de la nuit, les forces de «l'ordre» ont massivement investi le quartier des Cévennes. Les policiers, mieux armés que nos soldats en Afghanistan, ont procédé à des arrestations musclées de jeunes de la cité. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils viennent chaque semaine ici et pas ailleurs, un agent répond que c'est plus intéressant, avant de dire au jeune qui le questionnait « je ne comprends pas, je ne comprends pas ce que vous dites, reculez ! ».
Puis la détresse d'une mère éclate, hurlant devant son fils embarqué, celui ci tente alors de sortir du véhicule de police mais se fait maîtriser par deux agents alors qu'un troisième lui assène des coups de pieds. La tension monte, les jeunes se rapprochent en criant, les policiers se resserrent, armes aux poings.
Les véhicules de la police nationale partis, la tension est toujours palpable, les visages crispés, les poings fermés, le malaise s'installe. Voilà comment former des générations entières de délinquants, en envoyant des molosses au cerveau binaire, payés par nos impôts, pour frapper, devant tout un quartier, un jeune, dont on retiendra les derniers mots : « regardes moi bien fils de pute, parce que la prochaine fois je te tue ! », le policier à qui il s'adresse lui répond avec le sourire, « non, tu te trompes garçon... »
Ces agissements sont intolérables, ils traduisent un système policier en échec du premier au dernier échelon, des agents faisant trop de zèle au préfet donnant ses objectifs, en passant par le commissaire. C'est là le reflet d'une politique capitaliste autoritaire menée par un gouvernement incompétent qui enlise la France dans la crise et ne laisse entrevoir aucuns jours meilleurs. Cela ne peut plus durer, exigeons des changements nets, de rupture avec la politique répressive et récessioniste de la droite. Si personne ne peut ou ne veut donner vie à nos aspirations, alors faisons le nous-mêmes, emparons nous de la politique et changeons les choses en profondeur pour que ce genre de scène, malheureusement habituelle en France, ne se reproduise plus jamais.
Damien Gautreau, les communistes de Montpellier Nord Ouest
et le mouvement des jeunes communistes de l'Hérault.