Une bataille décisive s'engage
L'objectif de Nicolas Sarkozy et du MEDEF est d'en finir avec tout droit réel au départ en retraite à 60 ans, c'est-à-dire toute possibilité de partir en retraite à 60 ans avec les moyens de vivre. C'est un choix de société et même de civilisation. La thèse patronale est simple. Si l'on vit plus, il faut travailler plus. Nous concevons autrement la vie au XXIe siècle. Oui, on peut imaginer un temps pour étudier et se former en commençant à cotiser, un temps pour travailler jusqu'à 60 ans et de profiter ensuite d'une autre vie sociale, sur un autre rythme que le travail quotidien. Le travail crée suffisamment de richesses pour financer cela. Il suffit de prendre l’argent là où il est. Mais c'est un choix de société solidaire entre générations qu'il convient de faire pour cela.
Le Parti Communiste Français va lancer la ba-taille en grand, à l'égal de ce qu'il a fait avec le traité constitutionnel européen, en 2005.
Une bataille de révélations, de décryptages, de dénonciations et de propositions alternatives, à la rencontre des citoyens, sur leurs lieux de vie et de travail. Il n’y a pas de raison que sur un enjeu aussi important, les Français n'aient pas les moyens de se faire leur propre opinion et de décider eux-mêmes ce que sera leur vie.
Le Parti Communiste Français va lancer la ba-taille en grand, à l'égal de ce qu'il a fait avec le traité constitutionnel européen, en 2005.
Une bataille de révélations, de décryptages, de dénonciations et de propositions alternatives, à la rencontre des citoyens, sur leurs lieux de vie et de travail. Il n’y a pas de raison que sur un enjeu aussi important, les Français n'aient pas les moyens de se faire leur propre opinion et de décider eux-mêmes ce que sera leur vie.
Sarkozy dit « Réformer les retraites pour les sauver » : mensonge !
Constatons d’abord que cela fait des années que, de contre réforme en contre réforme réactionnaire, le droit à la protection sociale et à la retraite, imaginé par le ministre communiste Ambroise Croizat, est entamé. Chaque fois on nous dit : cela ira mieux demain. Et chaque fois, un pas de plus est fait dans le sens du recul social. En 2007, d'après les comptes de l’Etat, les entre-prises ont payé 142 milliards d'euros en cotisations sociales et ils veulent les faire baisser, 324 milliards en charges financières et dividendes qui pour eux doivent continuer à augmenter. La droite et le sarkozysme, abaissant les cotisations patronales, poussant aux heures supplémentaires exonérées de cotisations sociales, autorisant le cumul emploi-retraite sans limite de revenu, mènent à de dramatiques impasses, à un véritable recul de société.
Le PCF fait un autre choix, le choix d’une société juste et solidaire.
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