Voter est un devoir


Voter est un droit, mais aussi un devoir. Toute personne de plus de 18 ans et de nationalité française doit saisir cette chance qui lui est offerte de pouvoir s'exprimer. Dans cette période de crise économique et de casse des acquis sociaux, il faut riposter. Attendre 2012 n'est pas une solution. En mars 2011 auront lieu les élections cantonales. La participation d'un maximum de citoyens est primordiale. Pour changer les choses il faut se déplacer au bureau de vote et mettre un bulletin dans l'urne. L'abstention n'est pas un message politique mais une carte blanche pour ceux qui mangent au Fouquet's et s'offrent (à nos frais) des avions neufs. Envoyons leur un message de sanction, en mars, lors des cantonales. Le conseil général peut être un contre pouvoir à la politique ignoble du gouvernement.

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Les Palestiniens ne pleureront pas la mort de Georges Frêche

Adieu l’artiste. Dimanche, Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 72 ans. L’occasion de revenir sur son art consommé du mépris à l’endroit des Palestinies comme des arabes de France.

La mort efface-t-elle tous les griefs ? En disparaissant soudainement, Georges Frêche a suscité quantité de commentaires dans la presse nationale, la plupart saluant sa transformation réussie de l’agglomération de Montpellier tout en déplorant sa propension à la provocation. « Dérapages » : tel est le mot convenu pour évoquer poliment ses saillies verbales à l’égard des noirs, des harkis, des Algériens ou, plus généralement, des immigrés.

Le terme suggère une maladresse, une bavure, alors qu’il n’en est rien : l’homme politique , intellectuel de formation et féru d’histoire du droit, savait maîtriser la parole publique. Loin de constituer des « dérapages », il s’agissait davantage de signaux adressés à ses électeurs, cette "majorité de cons" qu’il n’hésitait pas à brocarder régulièrement avec un mépris souverain.

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A l’égard de la communauté musulmane locale, Georges Frêche s’était distingué par son obsession du contrôle social de l’islam, quitte à s’attirer la critique pour son traitement inéquitable envers des administrés soucieux de pratiquer pleinement leur foi en toute liberté et dans le respect de leur culte. La dernière affaire en date, dénoncée par la Cimade et relative à une discrimination du Conseil régional à l’encontre de jeunes filles voilées, illustre ce deux poids deux mesures coutumier en Languedoc-Roussilon lorsqu’il s’agissait de définir la gestion administrative de la seconde religion de France.


La mémoire Frêche

Toute aussi grave fut son instrumentalisation de l’antisémitisme pour intimider ses adversaires politiques : un conseiller Vert de la région, Silvain Pastor, fut ainsi stigmatisé publiquement de la sorte pour avoir critiqué l'implantation d'Agrexco, entreprise israélienne opérant dans les territoires occupés, au cœur du port de Sète. Poursuivi en justice pour diffamation, Georges Frêche avait réussir à obtenir, fin septembre, la relaxe. Quelques mois auparavant, c’était précisément ce qualificatif d’antisémite qu’il avait dû lui-même endurer à la suite de ses propos sur Laurent Fabius, son détracteur à la « tronche pas catholique ». Fort heureusement pour Frêche, des personnalités juives étaient intervenues pour le soutenir dans ce procès surtout médiatique, notamment Richard Prasquier, président du CRIF, et Michel Lévy, journaliste et ancien collaborateur de l’intéréssé. Comme en témoigne le reportage de ce dernier pour la chaîne franco-israélienne Guysen Tv, même des anciens administrés de l’ex-député-maire de Montpellier, qui résident désormais à Jérusalem, se sont portés garants de l’absence de toute trace de judéophobie chez Georges Frêche.

Et pour cause : durant l’essentiel de sa carrière politique, le tribun avait fait preuve d’un incroyable zèle envers le régime de Tel Aviv. Comme l’illustre son discours tenu le 24 juin 2007, sur l’estrade du « Centre communautaire culturel juif » et à l’occasion de la « journée de Jérusalem », Georges Frêche savait aligner -et prôner avec bonhomie- tous les poncifs de l’ultra-sionisme : Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël, célébration de l’ascendance juive de Nicolas Sarkozy, défense de la construction du « Mur de Sharon », diabolisation de l’Iran et refus du retour des réfugiés palestiniens –ces gens tout de même « intelligents », a-t-il cru bon d’indiquer avec condescendance.

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Une triste exhibition, au regard de l’engagement anticolonialiste qui fut le sien dans sa jeunesse. Manifestant ainsi contre la guerre d’Algérie, Frêche n’hésitait pas jadis à affronter physiquement les étudiants sympathisants de l’OAS . Au cours de années 70, il tentera à l’inverse de pactiser avec ses anciens ennemis, allant jusqu’à séduire agressivement l’électorat pied-noir et tenter une alliance avec le Front National.

40 ans plus tard, la même image d’un opportuniste prêt à toutes les compromissions a continué d’entacher la réputation du tribun populiste. Dans un débat diffusé en février sur France 2, l’écrivain polémiste Marc-Edouard Nabe profita du direct pour fustiger à sa manière Georges Frêche, sans la moindre concession et au grand dam de ses interlocuteurs, visiblement dépassés par sa truculence virulente. Le provocateur qu’était Frêche aurait sans doute apprécié cet hommage posthume, corrosif et en parfaite adéquation avec le personnage controversé qu’il s’était acharné à incarner à la fin de sa vie.

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Hicham Hamza - le mardi 26 octobre 2010

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Pour la grève reconductible !

La multiplication des appels syndicaux à un mouvement de grève reconductible, à partir du 12 octobre, fait entrer la bataille des retraites dans une phase décisive. Les dés sont jetés. La mobilisation de mardi prochain et des jours suivants sera déterminante pour l’ensemble du mouvement. Si une grève reconductible solide se développe dans au moins un ou deux secteurs clés de l’économie, et qu’elle entraîne assez rapidement d’autres secteurs, une victoire est possible. A l’inverse, si, par exemple, une grève illimitée des cheminots devait rester trop longtemps isolée, le gouvernement « tiendrait » et la grève risquerait de s’essouffler. Bien sûr, la réalité vivante de la lutte est toujours plus riche que ce genre d’hypothèses. La mobilisation de la jeunesse, notamment, est un facteur important qui peut modifier le rapport de forces. Mais lorsque Philippe Touzet, délégué central de Sud-RATP, déclare que la grève illimitée est la « dernière cartouche » du mouvement, il exprime un sentiment partagé par de très nombreux militants syndicaux.

Face à cette nouvelle situation, le gouvernement se dit « serein » et affiche sa détermination. Le Figaro du 7 octobre cite un « conseiller de l’Elysée » qui déclare : « on est plus dans le rituel que dans le combat ». Mais derrière cette assurance de façade, le pouvoir retient son souffle. On ne l’entend plus disserter sur la « décélération » du mouvement. La lutte contre la réforme Woerth cristallise l’énorme quantité de colère et de frustration qui s’est accumulée dans la masse de la population. Dans les nombreuses grèves qui ont éclaté, ces dernières semaines, le rejet de la réforme Woerth se greffe à d’autres revendications : sur les salaires, les conditions de travail, la sauvegarde de l’emploi, etc. Le gouvernement atteint des records d’impopularité. Il est criblé d’« affaires » et divisé. Ces fissures, au sommet de l’Etat, encouragent la mobilisation. Dans ce contexte, on ne peut exclure aucun scénario, y compris le développement impétueux d’une grève illimitée qui paralyserait toute l’économie, dans la meilleure tradition du mouvement ouvrier français.

Tous à la manifestation du mardi 12 octobre, départ à 15h00, Rives du Lez à Montpellier !

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Retraites : amplifions le mouvement jusqu'à la victoire

Comme Pierre Laurent l'a dit, c'est un véritable déferlement humain auquel nous avons assisté. Cette nouvelle journée de grèves et de manifestations est un succès. Cependant le gouvernement reste sourd et François Fillon a annoncé qu'il était déterminé et que la réforme serait mise en place. En plus de cette odieuse réforme, c'est donc la tête de Fillon qu'il nous faut faire tomber. C'est pourquoi le mouvement doit continuer et être amplifié, et ce jusqu'à la victoire. Le gouvernement doit se rendre à l'évidence, la population rejette son projet réactionnaire qui veut la fin de nos acquis sociaux. Les communistes sont au cœur de la lutte pour la sauvegarde de notre système de retraite, nous restons mobilisés et décidés à gagner. Nous appelons tous les citoyens à venir manifester le samedi 2 et le mardi 12 octobre. Ensemble nous gagnerons !

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La direction de Carrefour demande à ses cadres d’être heureux


La direction de Carrefour a délivré à son encadrement une petite carte, façon carte de crédit. Tout cadre et agent de maîtrise de cette multinationale doit la posséder. Le format carte de crédit permet de l’avoir en permanence dans son portefeuille. Sur cette carte, sept commandements sont écrits. Qui veut faire carrière chez le distributeur doit les apprendre. Nous les citons ci-dessous, suivis de nos commentaires :

1 – « J’ai le bon salaire pour le travail que je fais »
Carrefour oublie simplement que les augmentations de salaire sont négociées en NAO avec les organisations syndicales ! Premier sermon pour éviter de réclamer des augmentations légitimes et se satisfaire de ce qu’on a !

2 – « On se respecte les uns les autres »
Parlez-en aux caissières et smicards sur-exploités du groupe !

3 – « Mon manager m’aide »
Des exemples, s’il vous plait ! Les managers, chez Carrefour, avancent aux profits et à la rentabilité financière. Leurs salariés sont des variables d’ajustement soumis à la précarité.

4 – « Mon environnement et mes conditions de travail sont bons »
Chez Carrefour, le nombre d’accidents du travail et d’arrêts maladie est très élevé. Mais c’est sans doute anecdotique !

5 – « J’ai des opportunités pour évoluer »
Parlez-en aux magasins Carrefour Belgique, dont plusieurs dizaines sont concernés par des fermetures. Parlez-en aussi aux nombreux salariés qui ont subi des mutations forcées !

6 – « Je suis fier de travailler dans une super équipe »
C’est normal : mon manager m’aide, mon salaire est bon, mes conditions de travail excellentes. Quel bonheur !

7 – « Mon travail me permet un équilibre avec ma vie personnelle »
Là c’est le summum. Horaires décalés, plages d’ouverture des magasins élargies, précarité, pressions psychologiques : ce sont les familles des salariés qui en sont ravies !

On le voit, la nouvelle méthode de management de Carrefour est simple : les salariés doivent se convaincre eux-mêmes que leur salaire est bon, que leur patron est « super », que leurs conditions de travail idéales… Cette méthode est d’une perversité sans nom. Elle s’appuie sur l’individualisme à outrance, en amenant les salariés par un endoctrinement terrible à s’estimer heureux de leur travail.

Au revoir les avantages sociaux et salariaux (puisque tout est « super »), au revoir le syndicalisme… Carrefour ne recule devant rien. Ce nouveau gadget sectaire illustre le capitalisme dans toute sa splendeur : « baisse la tête et tais-toi ! » Les capitalistes ne se cachent même plus : « puisqu’on vous dit que vous devez être heureux, croyez nous, et apprenez-le ! »

Un syndicaliste chez Carrefour

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Le téléphone sonna vers 7h30. L’armée venait d’arriver

Destructions de maisons, de villages, contraindre à partir les Palestiniens privés de moyens de subsistance ou comment poursuivre le nettoyage ethnique de la Palestine


Bonjour à tous,

Je vous écris aujourd’hui depuis la Vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée.


Hier matin, 10 familles du village de Bardala, au Nord de la Vallée, ont reçu des ordres d’évacuation de l’Administration israélienne.

Ceci parce qu’elle vivent dans des baraques en taule en Zone C. La Zone C est, selon les accords d’Oslo, sous contrôle israélien. Ces familles sont issues de communautés bédouines mais ne peuvent plus être nomades puisqu’Israël les empêche de se déplacer. Forcées de se sédentariser, elles se sont installées en bordure du village de Bardala. Ce village se trouve en zone B. Zone qui est surpeuplée et qui ne peut par conséquent pas accueillir de bergers avec leurs troupeaux. C’est pour cette raison que ces familles se trouvent à la lisière du village, ainsi que pour avoir un accès à l’eau et à d’autres services.


Je suis allée visiter l’une de ces familles. Elle possède 300 moutons et l’ordre d’évacuation stipule que si la famille ne quitte pas les lieux d’elle-même, l’armée détruira la maison et confisquera les bêtes. En prime, la famille devra payer les frais relatifs à cette confiscation (frais de transports des bêtes, nourriture, etc) ...


La nuit dernière j’ai dormi dans une famille près du village d’Ein Beida, également au Nord de la Cisjordanie. Cette famille réside aussi illégalement en zone C. Elle vit sur les terres d’un village qui a été rasé par l’occupant en 1967. Ce village comprenait alors plus d’une vingtaine de maisons. Aujourd’hui, Jordan Valley Solidarity utilise une partie de cette terre pour y fabriquer des briques en terre et en paille. Ces briques servent à reconstruire des maisons détruites par l’occupant israélien dans la Vallée du Jourdain.


Au lever du soleil toute la famille s’est levée pour s’occuper des bêtes, traire les vaches, faire le pain et le fromage. J’ai ainsi pu apprendre les rudiments de confection de la base de l’alimentation rurale des Palestiniens. Me trouvant entourée d’un paysage idyllique et occupée à apprendre le savoir-faire des Bédouines, j’en oubliais presque l’occupation !


Le téléphone sonna vers 7h30. L’armée venait d’arriver à Farsiye et à Ghazal, deux villages voisins. L’armée, la police et les bulldozers. Une heure après, plus de 50 maisons, granges et abris en taule étaient détruits. 22 familles se retrouvent sans leurs seules ressources : l’agriculture et leur bétail.


L’armée n’a laissé approcher personne. Tous les agriculteur des environs venus soutenir les victimes se sont vus interdire de s’approcher à moins de 100m de la scène et de prendre des photos.


Les soldats sont bien briffés : ces Palestiniens se sont installés sur une « zone militaire fermée ». Et non l’inverse ! Pas moyen de discuter, « il n’y avait personne sur ces terres avant la création de l’État d’Israël » ... Que répondre au plus vieil argument sioniste, quand votre interlocuteur n’a pas envie de discuter et qu’il est armé jusqu’aux dents ?


Laura


publié sur le site de l'AFPS (www.france-palestine.org) le jeudi 22 juillet 2010

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Allocution de Paul Sindic, au nom du PCF, pour la mémoire du camarade Aneis Ameir

Nous sommes tous très affectés par la brutale disparition d'Aneis.

Personnellement, j'avais fait sa connaissance il y a plusieurs années dans le cadre de nos activités communes de militants progressistes.

Aneis était de la trempe de ces hommes qui face à l'inacceptable se dressent et disent : il ne faut pas accepter, quel que soit le prix à payer.

Pour lui, comme pour sa famille, pour son épouse et ses enfants, le prix à payer a été particulièrement lourd.

Contraint à l'exil, un homme comme lui, de haute qualification (juriste, avocat) et de grande culture, avait dû accepter, pour faire vivre sa famille, donner une bonne éducation à ses enfants, d'exercer des travaux de moindre qualification. En France, en effet, le sort fait aux exilés politiques ne comporte plus désormais aucune faveur, contrairement à la tradition historique de notre pays.

Mais il en aurait fallu bien plus pour altérer la détermination de cet homme de grande intégrité intellectuelle. Il était donc resté dans notre pays un militant du parti communiste irakien, très proche également du parti communiste français dont il suivait de près les combats. Il m'interrogeait régulièrement à ce sujet, toujours prêt à participer à nos initiatives. Il suivait également de près, en véritable internationaliste, tous les combats progressistes de la planète. Il était venu plusieurs fois, lors de réunions de l'organisation du PCF de Montpellier Nord-Ouest, nous parler de la situation en Irak et encore, il y a quelques semaines, après son dernier séjour prolongé dans ce pays.

Ce séjour l'avait affecté, physiquement et surtout moralement. J'avais pu le vérifier, au cours de plusieurs heures de discussions que nous avions eu ensemble à son retour, au cours desquelles il m'avait expliqué en détail la situation réelle, catastrophique, de son pays. Sa lucidité, la qualité de ses analyses politiques à ce propos étaient remarquables et m'avaient beaucoup aidé, en tant que collaborateur du secteur international du PCF, à comprendre en profondeur la situation réelle de ce pays, littéralement détruit et destructuré en tant que nation indépendante par l'agression menée à cette fin par les classes dirigeantes américaine et anglaise sous couvert de chasser le dictateur Saddam Hussein.

Sa mémoire restera vivante en nous, comme chez ses amis Mohamed et Youssef, en nous remémorant les discussions animées entre nous au cours de repas pris en commun, à propos de l'Irak, mais aussi de tel ou tel point de la nouvelle traduction de la Muqqadima, l'oeuvre principale de Ibn Khaldoun, qu'avait entreprise notre ami Mohamed, discutés passionnément avec ce dernier par ces hommes de grande culture.

Jacques Fath, responsable du secteur international du Pcf, Claude Avenante, secrétaire de la section de Montpellier du PCF, ici présent, qui connaissait bien Anéis et moi même, présentons au nom du PCF nos plus sincères condoléances à son épouse, Raissa, si courageuse, à ses filles, Hanan et Rana, à son fils Nassir.

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RETRAITES PAS TOUCHE A L'AVENIR

Une bataille décisive s'engage

L'objectif de Nicolas Sarkozy et du MEDEF est d'en finir avec tout droit réel au départ en retraite à 60 ans, c'est-à-dire toute possibilité de partir en retraite à 60 ans avec les moyens de vivre. C'est un choix de société et même de civilisation. La thèse patronale est simple. Si l'on vit plus, il faut travailler plus. Nous concevons autrement la vie au XXIe siècle. Oui, on peut imaginer un temps pour étudier et se former en commençant à cotiser, un temps pour travailler jusqu'à 60 ans et de profiter ensuite d'une autre vie sociale, sur un autre rythme que le travail quotidien. Le travail crée suffisamment de richesses pour financer cela. Il suffit de prendre l’argent là où il est. Mais c'est un choix de société solidaire entre générations qu'il convient de faire pour cela.
Le Parti Communiste Français va lancer la ba-taille en grand, à l'égal de ce qu'il a fait avec le traité constitutionnel européen, en 2005.
Une bataille de révélations, de décryptages, de dénonciations et de propositions alternatives, à la rencontre des citoyens, sur leurs lieux de vie et de travail. Il n’y a pas de raison que sur un enjeu aussi important, les Français n'aient pas les moyens de se faire leur propre opinion et de décider eux-mêmes ce que sera leur vie.














Sarkozy dit « Réform
er les retraites pour les sauver » : mensonge !
Constatons d’abord que cela fait des années que, de contre réforme en contre réforme réactionnaire, le droit à la protection sociale et à la retraite, imaginé par le ministre communiste Ambroise Croizat, est entamé. Chaque fois on nous dit : cela ira mieux demain. Et chaque fois, un pas de plus est fait dans le sens du recul social. En 2007, d'après les comptes de l’Etat, les entre-prises ont payé 142 milliards d'euros en cotisations sociales et ils veulent les faire baisser, 324 milliards en charges financières et dividendes qui pour eux doivent continuer à augmenter. La droite et le sarkozysme, abaissant les cotisations patronales, poussant aux heures supplémentaires exonérées de cotisations sociales, autorisant le cumul emploi-retraite sans limite de revenu, mènent à de dramatiques impasses, à un véritable recul de société.

Le PCF fait un autre choix, le choix d’une société juste et solidaire.

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André Brink, la Palestine et l’Holocauste

Rien n’est plus exaspérant que la manière dont Nelson Mandela et les responsables de la lutte contre l’apartheid sont transformés en icônes (un bon exemple en est le film Invictus). On tente ainsi d’ôter à leur lutte son caractère révolutionnaire, de faire oublier que l’Occident a largement soutenu le régime de l’apartheid, que Mandela et ses camarades étaient dénoncés comme des terroristes. Que, lors de sa prise de fonctions comme président de l’Afrique du Sud libérée, Mandela a invité Fidel Castro (dont les troupes en Angola, dans les années 1970, ont contribué à la défaite du régime de l’apartheid) et Yasser Arafat.

On oublie aussi de mentionner la collaboration permanente d’Israël avec le régime de l’apartheid et l’engagement de nombre d’intellectuels et de responsables sud-africains, y compris juifs, aux côtés des Palestiniens. Et la condamnation par le gouvernement sud-africain actuel des politiques israéliennes, notamment à Gaza.

Récemment, un des plus grands écrivains sud-africains, André Brink, a publié ses Mémoires, intitulés Mes bifurcations (Actes Sud, Arles, 2010). Le livre a reçu, à juste titre, un accueil très favorable de la critique. Mais personne, à ma connaissance, n’a relevé ce passage.

« Mais l’expérience déterminante de ce voyage (de 2002) fut la visite à l’université palestinienne de Birzeit. J’avais beaucoup lu sur le conflit au Moyen-Orient ; à Salzbourg et ailleurs, j’avais eu de longues conversations passionnées avec des écrivains palestiniens. Je me rappelle encore ma discussion avec Hanan Mikhail-Ashrawi quand elle était venue au Cap des années plus tôt. En plusieurs occasions avant sa mort prématurée, j’avais aussi pu bénéficier de la grande sagesse et de la douce humanité d’Edward Said. Mais cette immersion dans la terrible réalité de cet endroit tragique, de cette terre et de son peuple, m’a éprouvé comme peu d’expériences l’ont fait dans ma vie. Je crus redécouvrir le cœur hideux de l’apartheid : la manière dont les Palestiniens, y compris certains des êtres les plus merveilleux que j’ai jamais rencontrés, sont soumis à l’une des oppressions les plus cruelles ici-bas, le tissu d’hypocrisie et de mensonges qui, du côté israélien, tente d’obscurcir et de déformer la vérité. Au cours de ce séjour se produisit un événement particulièrement choquant : la bicoque d’un vieux Palestinien fut rasée par les bulldozers de l’armée israélienne parce qu’il avait osé installer une citerne sur sa toiture afin de récupérer les quelques gouttes de pluie qui tombaient là. »

« J’ai vu le réseau d’autoroutes modernes construites pour les Israéliens et les misérables petites routes auxquelles les Palestiniens sont confinés ; j’ai vu les oliveraies, souvent seul moyen de subsistance des agriculteurs palestiniens, arrachées par les Israéliens ; j’ai vu la prolifération de nouvelles colonies israéliennes en plein territoire palestinien, établies là à l’encontre de tous les accords signés, simplement pour renforcer la présence et le pouvoir des Israéliens dans un territoire qui ne leur appartient pas. J’avais déjà vu cela, du temps de l’oppression des Noirs par les Blancs en Afrique du Sud. J’avais déjà entendu les mêmes excuses et explications pieuses. »

« Quand j’y repense aujourd’hui, je ne peux écarter de mon esprit le souvenir des terribles vestiges de Dachau et d’Auschwitz : si Israël ne s’est jamais lancé dans un génocide de l’ampleur de l’Holocauste, le nettoyage ethnique que cette nation inflige aux Palestiniens équivaut, moralement, à une version lente et en mode mineur des camps de la mort. J’ai du mal à comprendre comment un peuple pour lequel il a été si difficile de se relever des horreurs de l’Holocauste peut ensuite infliger à d’autres ce qu’on lui a fait. »

« Tout cela est projeté, concentré avec l’intensité d’un laser sur une confrontation spectaculaire entre un jeune écrivain israélien et une jeune femme palestinienne, belle et furieuse, lors d’une conférence au Shloss Leopoldskron à Salzbourg, où il se peut que j’aie passé, je crois, certains des moments les plus mémorables de mon existence. »

De telles déclarations prononcées par un intellectuel français susciteraient, sans aucun doute, un procès de Avocats sans frontières, l’organisation de Gilles-William Goldnadel, récemment élu à la direction du CRIF et qui symbolise la droitisation de cette organisation.


Alain Gresh
http://blog.mondediplo.net/2010-03-09-Andre-Brink-la-Palestine-et-l-Holocauste

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La 14 mars allons voter pour changer de majorité

Sur notre canton, nous souffrons beaucoup de la politique réactionnaire du gouverne-ment de droite. Le chômage est très élevé et le logement précaire. La politique libérale décidée par le parlement européen et le gouvernement français est accompagnée, en Languedoc Roussillon par le président sortant, Georges Frêche. Le 14 mars, nous avons la possibilité de changer de majorité, afin de ne plus cautionner la politique de la droite, mais bien d’y résister et de prendre un virage à gauche.


La liste « A Gauche Maintenant » conduite par René Révol et François Liberti est une démarche unique en faveur de l’unité des partis de gauche. Ce rassemblement sans précédent a de grandes ambitions, il ne s’agit pas de témoigner, mais bien de l’emporter et ainsi proposer un renouveau de la politique en Languedoc Roussillon. Le vote pour « A Gauche Maintenant », c’est le vote pour notre région, c’est le refus de l’alliance avec Frêche qui ne représente rien, en tout cas, pas les valeurs de gauche. C’est la rupture avec le présidentialisme frêchiste qui accompagne le capitalisme. Ce n’est pas une candidature sortie d’un chapeau, trop tardivement, et qui court à la catastrophe. La liste conduite par René Révol est la seule capable de battre à la fois Georges Frêche et Raymond Couderc, le Sarkozy local. Le projet de l’UMP est très simple, c’est l’abandon des habitants au profit des grands patrons. C’est inacceptable.


Le seule liste qui s’engage pour la défense des servi-ces publics, pour la promotion de l’emploi et de la formation, à oeuvrer pour le logement, pour la coopération internationale en faveur de la Palestine, c’est « A Gauche Maintenant ». C’est la seule liste de large rassemblement et la seule à être une alternative au sarkozysme et au ravage du capitalisme. Grâce au score de la liste « A Gauche Maintenant » le 14 mars, et la fusion avec les autres listes de gauche, à l’exception de Frêche et du Modem, le changement est possible en Languedoc Roussillon. Alors pour répondre à l’urgence sociale, écologique et démocratique, le dimanche 14 mars, allons voter et changeons de majorité.

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SANOFI-AVENTIS : Une stratégie régionale et nationale inacceptable


Le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis s’est engagé depuis un certain temps dans une stratégie tout à fait inacceptable à la fois sur le plan régional et sur le plan national.

Sur le plan régional, vis-à-vis de l’établissement de Montpellier, (dont nous rappelons que c’est le premier employeur industriel privé de la ville et du département, qui plus est sous la forme d’un Centre de recherche de haut niveau, jouant un rôle décisif dans la recherche pharmaceutique privée dans notre pays), l’engagement dans une politique de régression durable, voire de liquidation à terme de ce site industriel, n’est pas acceptable.

Notre région est particulièrement mal dotée en emplois productifs stables, avec un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, elle-même nettement dégradée.

Or, Sanofi-Aventis s’apprête à annoncer 8 milliards d’€ de profits nets pour 2009, profits eux-mêmes dopés au niveau français de près de 500 millions d’€ par les commandes publiques de vaccin H1N1. Dans ces conditions, confirmer qu’il veut supprimer 270 emplois, sans faire mystère de son intention de continuer dans cette voie au cours des années à venir, témoigne d’un cynisme que nous vous invitons à condamner, comme nous, de la manière la plus ferme.

Une stratégie purement financière qui menace à terme l’existence même du groupe

Le nouveau patron de Sanofi-Aventis, Chris Viehbacher, s’est lancé dans une stratégie multipliant les acquisitions externes tous azimuts, pour plus de 8,5 milliards de $, visant les médicaments génériques, la santé animale. Par ailleurs, il confirme (dans un entretien récent (1. 02. 10) accordé au journal suisse « Le Temps ») sa volonté d’opérer une réorientation délaissant la recherche de produits innovants, basés sur une recherche pharmaceutique très active, avec des profits importants, mais sur une période qu’il juge trop limitée (10 ans, période de validité des brevets) au profit de la fabrication de génériques, de vaccins rapportant en fait tout autant, sinon plus sur une plus longue période. Il confirme également sa volonté de donner la priorité aux marchés des grands pays émergents, Inde et Chine, analysés comme un nouvel eldorado financier, avec déjà l’acquisition d’unités de production de vaccins, d’insuline dans ces pays.

Cette nouvelle stratégie est une erreur majeure. Il se peut que sur le court terme (5 ans ?) elle permette d’accroître temporairement les profits financiers du groupe qui paraissent être l’obsession n°1 de C. Viehbacher, mais à moyen et long terme, elle met en question l’existence même du groupe et en particulier celle de la plupart de ses activités dans notre pays. En effet, il est évident que la fabrication des génériques et des vaccins ne se fera plus dans notre pays, mais dans les pays émergents type Inde ou Chine à coût de fabrication structurellement bas, en liaison avec la surexploitation de la main d’œuvre locale : très bas salaires, durée et intensité du travail. Mais ne vous y trompez pas, la recherche elle-même peut aussi y être transférée, de la même manière qu’elle est aujourd’hui sous-traitée en dehors de l’entreprise, autre aberration.

Par ailleurs, le délaissement de la recherche la plus innovante, la plus en pointe sur les grandes questions de santé publique non encore maîtrisées type cancer, maladies du vieillissement, sur les thérapies géniques, etc. signera à terme le déclin et la disparition de Sanofi-Aventis. Ne considérer cette recherche de pointe que sous l’angle de la rentabilité maximale à court terme est une aberration que ne commettent certainement pas les grands pays émergents asiatiques type Chine ou Inde.

Enfin, la santé ne peut être assimilée, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle planétaire, à un simple marché, non approvisionné si les perspectives de profit sont insuffisantes. Cela se paye tous les ans par des millions de morts dans les pays du « Sud ». La santé est de fait un service public national et planétaire.

Des droits nouveaux pour les salariés

Si nous voulons, en tant que salariés et citoyens, mettre en échec cette stratégie de Sanofi-Aventis, qui n’est pas isolée, mais que l’on retrouve, avec des habillages divers, dans nombre d’autres groupes relevant d’activités diverses, l’octroi de nouveaux droits aux salariés dans la gestion des groupes nous paraît indispensable.

En effet, ce ne sont ni les banques, ni les actionnaires, ni le PDG en tant que tel, qui créent les richesses dans l’entreprise, c’est le travail de tous les salariés, des ouvriers, employés, techniciens, chercheurs, ingénieurs, cadres, cadres supérieurs (le PDG n’est à cet égard qu’un cadre supérieur parmi les autres, à rémunérer comme tel, et non par de véritables prédations (bonus, stocks options, etc.) sur le travail des autres salariés).

Le parti communiste français estime qu’une voix prépondérante dans l’affectation des richesses nées dans les entreprises et les groupes doit revenir aux créateurs des dites richesses, les salariés. Ceux-ci sont aujourd’hui, de par l’étendue de leurs diverses qualifications, de leurs connaissances des activités mondiales dans leur branche d’activité, tout en fait en capacité de décider de manière responsable de cette affectation (les salariés des SCOP en font d’ailleurs tous les jours la démonstration). Dans un groupe comme Sanofi-Aventis, vu ses responsabilités de santé publique, nous estimerions cohérent que la majorité dans ses instances de décision appartienne conjointement aux représentants des salariés et à ceux de la collectivité nationale.

Outre les nécessaires luttes syndicales pour faire échec à la stratégie actuelle, le PCF vous invite à réfléchir sérieusement à la nécessité de s’engager dans cette bataille politique si vous voulez pérenniser vos emplois.

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GAZA...je me souviens



Je me souviens, il y a un an, la violence des images, la tristesse des proches, le désespoir des familles... la bande de Gaza était victime de l'agression israélienne. Les crimes de guerre de Tsahal (armée israélienne) sont impardonnables. 4000 palestiniens ont perdu la vie durant cette agression. Et pourtant, quasiment aucunes condamnations internationales. Israël demeure intouchable. La seule critique de cet État meurtrier entrainant immédiatement les représailles des grands pourfendeurs d'antisémites. La critique de la politique d'Israël et des agissements de Tsahal est pourtant nécessaire. Le peuple palestinien souffre depuis trop longtemps de la colonisation et des exactions. Une réponse est possible et simple, le boycott de tous les produits israéliens. L'économie étant au cœur de cet État ultra-libéral, c'est la meilleure arme en notre possession. Georges Frêche, actuel président de la région Languedoc Roussillon finance, avec l'argent des contribuables, l'implantation à Sète d'Agrexco qui importe des fruits et légumes israéliens, en provenance des territoires occupés. Nous sommes en total désaccord avec le vision sioniste de Frêche, et nous souhaitons d'autres projets de développement du port de Sète.

Non, nous ne pardonnons pas les crimes d'Israël.

Oui, nous sommes solidaires de nos frères palestiniens.

Nous soutenons la campagne nationale contre Soda Club. La marque de gazéifieur d'eau, en vente en France, est l'objet d'une grande campagne d'interdiction. Ce produit israélien est fabriqué dans des territoires occupés militairement et est donc totalement illégal. L'Association France Palestine Solidarité est à l'origine de cette initiative.

Gaza, on n'oublie pas

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