Chômeurs, travailleurs en intérim, travailleurs en mi-temps, smicards, les jeunes subissent de plein fouet les ravages du capitalisme mondialisé. La politique de la droite et de son grand chef Sarkozy, en favorisant les classes les plus aisées de la société, n’a de cesse de mettre à mal l’avenir du monde, la jeunesse. Le pouvoir d’achat des français est en baisse, celui des jeunes précaires, moteur physique et intellectuel du futur, est inexistant.
Comment peut-on vivre avec moins de 400 euros par mois, comme les rmistes ou les chômeurs en formation ? Comment peut-on louer un appartement à plus de 500 euros quand on en gagne 1000, comme les smicards, et qu’il y a les factures à payer, que les prix des produits de première nécessité augmentent ? Quand on est soumis à du temps partiel subis et que l’on n’a aucune perspective d’avenir tant les offres d’emplois sont rares ?
La réponse est simple, on ne vit pas, on survie. Le capital ne laisse aucune place aux jeunes n’étant pas issus d’une bonne famille. La redistribution des richesses est pour la bourgeoisie, un véritable cauchemar. Jamais une politique de classes n’a été aussi flagrante en France depuis 1789. Une réponse à la hauteur de l’agression s’impose !
Réclamons notre dû, un avenir décent. Un avenir où les masses prolétariennes récolteraient enfin les fruits de leurs labeurs. Cela passe par une revalorisation du SMIC et des minima sociaux.
La création d’une aide financière pour les jeunes de moins de 25 ans ne touchant pas les allocations chômage. Un véritable service public de l’emploi permettant lorsque l’on est au chômage de se former et de retrouver immédiatement un emploi, la sécurité de l’emploi dans sa nouvelle forme, une perpétuelle évolution qui mettrait fin au longue période de chômage. Une représentation plus importante dans les lieux de décision.
Cela se finance par la création d’une taxe spécifique aux groupes industriels bénéficiaires qui permettraient de faciliter le retour à l’emploi des chômeurs et l’insertion professionnelle des jeunes.
Les industriels s’engraissent sur le dos des travailleurs puis les licencient lorsque le vent tourne. Réclamons le remboursement immédiat et inconditionnel de toutes les aides publiques aux entreprises qui licencient lorsqu’elles sont bénéficiaires où qui délocalisent.
Il est désormais essentiel de permettre aux ouvriers et salariés de prendre automatiquement des parts dans les sociétés où ils œuvrent afin de les responsabiliser et de lever la main mise de la classe supérieure sur l’emploi en France.
Ensemble levons le poing et faisons entendre notre voix, la voix de l’avenir
Damien Gautreau et Etienne Grollemund
Précarité, la mal d'une génération
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